L'avis des lecteurs
 
 
Marlène écrit des feuilletons sur fond d'intrigue sentimentale. Et n'empêche, elle écrit beaucoup puisque'elle compte dix feuilletons à son compteur, dont sept &dités en livres. Ces feuilletons ont leurs exigences : l'écriture, surtout doit être impeccable, les dialogues nourris, le découpage serré. Et, à la lecture de son dernier édité, Tant d'années perdues, Marlène Manuel sait osciller entre la collection Harlequin et Ponson du Terrail. On ne s'y ennuie pas un instant, ce qui est déjà une qualité extraordinaire. Et c'est très bien ficelé !
Philippe GILBERT, journaliste Ouest-France (29/07/2010)
 
Joli roman d'amour, de tendresse, de rêves, et surtout un petit aspect désuet qui va à ravir au thème. La pauvre jeune fille orpheline qui rencontre un amour sans faille, qui retrouve aussi un père, c'est touchant.
Sans moquerie aucune, je pense qu'il faut du talent pour écrire ce genre d'histoire et tu n'en manques pas.
J'ai lu cette petite histoire romanesque à souhait, pleine de bons sentiments, avec plaisir et ce voyage à Madagascar m'a complètement dépaysée. Je pense qu'il t'a fallu faire des recherches et que tout ce que tu as écrit est vrai, car moi j'ai tout noté dans ma tête au premier degré ! Et oui, j'ai trouvé vraiment les descriptions bien faites. Les odeurs, les épices vraiment du bon travail et bravo à toi.
Marie Chevalier - auteur
 
Je voudrais vous parler d'un livre qui m'a bouleversé : Tant d'années perdues,  de Marlène Manuel.
Je me suis dit : Un roman qui se situe sur Madagascar, je ne peux pas rater ça. Il faut vous dire que toute petite fille, j'ai habité sur Madagascar.
Bref, je commence à lire la première partie qui se passe en 1947, avec grand plaisir, je découvre des personnages attachants, un peu vieille France, avec des valeurs qui n'existent plus guère aujourd'hui, mais que j'ai retrouvé avec délectation. Je me souviens juste d'être arrivée à la fin de la première partie en me disant que cette partie là aurait mérité un livre à elle toute seule.
Et puis, j'ai commencé à lire la seconde partie, 1959. Et là, vous n'imaginez pas. La mère de notre héroïne s'appelle Colette. Ma mère s'appelle Colette. Colette est décédée le 11 décembre. Je suis née un 11 décembre. La fille de Colette va partir vivre à Madagascar, à Diego Suarez. À Madagascar, nous habitions à Diego Suarez. J'ai mis des années à savoir qu'un marché ne se disait pas zoma en France, qu'un panier ne se disait pas sobika. Pour aller à la plage, je n'avais pas de serviette, mais je me servais d'un lamba. Le plat traditionnel à la maison était le romazafa préparé avec des brèdes mafanes, accompagné d'une délicieuse rougaille et d'un riz blanc parfumé. La seule chose est que, comme nous n'avions pas de zébu, nous le faisions avec du boeuf lorsque nous sommes arrivés en France. Tout cela, vous allez le découvrir dans le livre de Marlène ! Vous rendez-vous compte que j'ai su préparer la cuisine traditionnelle malgache avant de savoir faire la cuisine traditionnelle française ?
Alors, vous m'imaginez en train de lire ce livre qui me rappelait tous les souvenirs de mon enfance, jusqu'à ses odeurs... c'est très fort vous savez. Et puis... je peux me vanter de savoir lire ce livre en sachant prononcer les mots, qu'ils soient en français ou en malgache. Par exemple, le fameux ragout de zébu, le romazafa se prononce roumazave, et la panière, la fameuse sobika, se prononce soubike.
Alors voilà, je voulais vous dire mon plaisir à la lecture de ce livre, et puis l'histoire est très jolie, et on s'y laisse prendre sans problème. Du coup, bien sûr, c'est un des livres de Marlène que je préfère,... mais je ne suis pas objective, je l'avoue !
Corynn Thymeur - auteur
 
J'ai bien aimé ce roman. Vous avez l'art de transporter le lecteur dans des univers différents, et l'art de l'intrigue. Ma seule critique porte sur l'amour, que je qualifierais "eau de rose", mais dans ce monde en furie, un peu de glamour ne fait pas de mal. Bref, j'ai pris plaisir à cette lecture, donc...
Odile L. (Noirmoutier)
 
...Tant d'années perdues, mélodrame flamboyant qui aurait pu inspirer Douglas Sirk durant la belle époque hollywoodienne, tant l'intrigue est dense et impeccablement menée.
Philippe GILBERT, journaliste Ouest-France (29/12/2010)